J’ai dit à Dieu que j’arrêterais de donner la dîme, et Il m’a dit que ce n’était pas grave!

« La Dîme »

Quand tu entends le mot « dîme » dans les discussions religieuses, qu’est-ce qui te vient immédiatement à l’esprit ? Peut-être que tes pensées sont partagées : certaines te diront qu’il est essentiel de donner, tandis que d’autres pourraient argumenter que ce n’est pas nécessaire.

Le débat sur le fait que la dîme soit obligatoire ou volontaire reste une question controversée dans certains cercles religieux. Si je disais que donner la dîme est une loi, je pourrais être mis au défi d’expliquer qui avait ordonné à Abraham de donner à Melchisédek un dixième, car cela s’est passé avant l’instauration de la loi sur la dîme. Les Écritures déclarent : « Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout » (Genèse 14:20).

Si je disais que la dîme n’est pas une loi, je contredirais les Écritures qui disent : « Tu ne manqueras pas de prélever un dixième de toute la récolte de ce que produiront tes champs chaque année » (Deutéronome 14:22). Je vais m’abstenir de m’ajouter au débat en cours, qui reste sans solution, et je vais plutôt partager ce que Dieu m’a enseigné personnellement à propos de la dîme. Mais je dois clarifier que la dîme ne devrait pas être perçue comme une loi pour les vrais croyants, mais plutôt comme un acte de révélation – reconnaître que donner apporte plus de bénédictions que recevoir!

J’ai dit à Dieu que j’arrêterais de donner la dîme

En 2019, un vendredi soir, vers 20 heures, je participais à une réunion de la communauté pentecôtiste universitaire (CEP). Pendant cette réunion, je me débattais intérieurement pour savoir si je devais continuer à donner la dîme sur l’allocation que nous recevions à l’université, appelée bourse (Living Allowance). Après un long conflit intérieur, j’ai décidé de ne plus donner la dîme sur cet argent.

Plus tard, comme le fils prodigue (Luc 15:12-32), j’ai commencé à remettre en question ma décision. Je me demandais si j’avais fait le mauvais choix et j’ai prié pour entendre la voix de Dieu concernant ma résolution. Ma situation ressemblait à celle de quelqu’un qui achète un billet d’avion, prépare ses bagages, puis prie pour demander à Dieu si le voyage était vraiment le bon à entreprendre.

Était-il sage d’acheter le billet avant de demander la direction de Dieu ? Ou la personne priait-elle simplement pour valider une décision déjà prise ? Moi aussi, j’importunais Dieu avec une question à laquelle j’avais déjà répondu moi-même.

Pendant que j’étais assis dans la réunion, j’ai entendu une voix

me dire qu’il n’y avait pas de problème avec ma décision d’arrêter de donner la dîme, car ce n’est pas la dîme qui donne la vie éternelle. J’ai ressenti un soulagement – brièvement. Peu de temps après, cependant, j’ai entendu cette même voix dire : « Même si tu as choisi d’arrêter de donner la dîme, je suis inquiet que la raison pour laquelle tu as arrêté puisse également te pousser à abandonner d’autres pratiques sacrées, mettant ainsi ton âme en danger. »

À partir de ce moment, j’ai compris que la raison derrière une action est plus importante que l’action elle-même. Même si s’abstenir de donner la dîme n’est pas nécessairement un péché, l’état d’esprit ou le raisonnement qui motive cette décision pourrait amener quelqu’un à justifier d’autres actions nuisibles.

Conclusion

Cher lecteur, en réfléchissant à cette histoire, je veux te rappeler que les raisons qui motivent tes choix comptent plus que les choix eux-mêmes. Par exemple, le motif qui te pousse à modifier ta façon de parler, ton apparence ou ton comportement [note que j’utilise des disciplines externes uniquement à titre d’exemples, et non par religiosité] pourrait t’emmener sur un chemin qui entraîne la destruction.

L’un des plus grands pièges pour les chrétiens est l’abus de leurs « droits ». Certains justifient leurs actions en prétendant qu’ils ont le droit de faire ce qu’ils veulent. Fais attention, car ce que tu appelles un « droit » pourrait devenir l’avenue par laquelle Satan t’attire vers la destruction.

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